À l’heure où j’écris ces lignes j’ai 30 ans. Et vous savez quoi ? Je le vis plutôt bien. Quelques années en arrière, j’étais loin de penser que je deviendrais conceptrice rédactrice. Petite, je me voyais médecin (comme papi). C’était sans compter sur mon manque de logique scientifique et mathématique. En réalité, j’aurai dû le voir venir. J’ai toujours mieux manié les mots que la calculatrice.
À 4 ans je savais lire et écrire. Merci mamie. ❤️ À 8 ans, je me cachais sous la couette avec une lampe de poche, pour lire des romans policiers. À 10 ans, j’écrivais des poèmes dans mon journal intime. À 15 ans, je rédigeais des lettres d’amour qui ne seront jamais lues. Aujourd’hui je prête ma plume à ceux qui n’arrivent pas à mettre des mots sur leurs idées.
Si jusqu’ici la vie n’a pas été un long fleuve tranquille, avec le recul, elle s’en rapproche quand même beaucoup. J’ai grandi en Bretagne, entre la mer et les champs de vaches. Le bac en poche, je voulais changer d’air. Je suis partie le plus loin que j’ai pu. C’est un peu par hasard que j’ai atterris dans le sud de la France.
J’avais 18 ans et j’entamais mes études de communication à Montpellier. Les années folles. Les années fêtes. Entre temps je rencontrais celui qui deviendrait 8 ans plus tard, le père de mon fils, mon futur mari. Ensemble, on a parcouru le monde avant de poser nos valises à Paris pour que je termine mes études. Deux ans plus tard j’étais diplômée de Sup De Pub en tant que Conceptrice rédactrice et directrice artistique.
Malgré mon amour pour le design et la création graphique, j’ai dû me rendre à l’évidence, j’étais bien meilleure pour écrire. J’aimais et j’aime toujours (rassure-toi) voir les mots donner de la force aux idées. J’aime jouer avec, les associer, les transformer, les malmener. J’ai toujours su comment utiliser la langue française pour transmettre mes idées. Alors, je me suis dit que je pouvais prêter un peu de mon talent à ceux et celles qui avaient besoin.
Lassés par la vie Parisienne, les horaires de travail à rallonge en agence et la morosité ambiante, j’ai fui la capitale. Pour de bon. Aujourd’hui je vis en Corse. J’ai troqué les champs de vaches contre les montagnes. La pluie contre le soleil. Et maintenant, j’écris. J’écris pour traduire les idées. J’écris pour les valoriser. J’écris pour partager des informations. J’écris sur des sujets qui me passionnent et d’autres moins.
La création ne rythme pas seulement ma vie professionnelle. Je suis le genre de fille qui change de passe-temps comme de chaussettes. Couture, poterie, crochet, tricot tout y passe. Et le pire ? Je pense toujours avoir un talent inné qui me permettra de vendre mes créations. Spoiler : c’est faux.
J’ai plusieurs phobies dans la vie. La première ? Les insectes avec un long corps et de grandes pattes comme les sauterelles, les criquets ou les libellules. Je pense qu’ils me rappellent mon ex. 🙄 Je suis également terrifiée par les éponges sales. Tu sais, celles qui sont restées dans l’évier et qu’il faut essorer.
J’ai pas toujours été conceptrice rédactrice. J’ai été responsable de restaurant, j’ai bossé en usine et j’ai aussi fait de la vente dans une boutique de prêt à porter. J’aime essayer pleins de choses. Ça se retrouve dans mon travail de rédactrice. J’arrive à m’intéresser à n’importe quel sujet.
J’ai 30 ans
et je vis de ma passion.
